Perdu dans la ville [PV Sigmund/Namidachi]

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La voix de Sigmund le fait sortir de ses visions d'horreur. Nami s'asseoit sur son lit en sueur et haletant. Il porte juste un pantalon et se calme doucement. Il finit par se lever et va ouvrir. Il sourit faiblement à son ami.

-Excuse moi, Sigmund-san... Je faisais des cauchemars... Je... Est ce que c'est moi qui t'ai réveiller ?

Demande-t-il prudemment. Il est un peu inquiet. C'est la première fois qu'on le prend sur le faite lorsqu'il cauchemarde. Avant, personne ne faisait attention à lui.

-Tu... tu veux que je te prépare quelque chose pour me faire pardonner ?

Propose-t-il en rassurant le chiot.

-Au faite, j'ai de bonne nouvelle pour toi.

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Les sons de voix s'arrêtent. Sigmund attend un moment, le chien gratte toujours le bas de la porte. Puis Namidachi leur ouvre. Il s'excuse d'avoir fait un cauchemar. Cela lui ressemble tellement de s'excuser pour quelque chose dont il n'est pas responsable, l'asgardien commence à s'y faire.

" Ne t'inquiète pas, c'est à cause de lui. Et il s'est bien appliqué parce qu'on ne me réveille pas aussi facilement. "

Le chiot jappe brièvement et Nami lui flatte l'échine pour le rassurer. Sigmund essaye de faire de son mieux pour ignorer ce qu'il voit. Namidachi n'est pas seulement beau de visage à ce qu'il peut constater. L'asgardien pousse un léger soupir. Il faut juste qu'il s'habitue, et il n'y fera plus attention.

" Si tu te prépares quelque chose à boire, tu peux m'en faire aussi. "

Sigmund est sur le point de lui demander s'il a envie de parler de ses mauvais rêves mais Namidachi coupe court en lui disant qu'il a une annonce. L'asgardien sourit.

" Ah bon, tu as de bonnes nouvelles qui arrivent comme ça au beau milieu de la nuit ? "

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Nami sort de sa chambre et va dans la cuisine au rez de chaussée de son loft. Il va directement au frigo dans la cuisine ouverte sur le salon/salle à manger. En entendant les remarques de Sigmund, il rit légèrement, dans son habituel rire cristallin.

-Ah bon, c'est vraiment si dur que ça de te réveiller ? Je le saurais la prochaine fois. Je vais préparer des milkshake, tu en veux un à quel goût ?

Puis il rit à nouveau.

-Non, les nouvelles ne viennent pas de mes cauchemars. Mais d'hier soir avant que je sois allé me coucher. Le propriétaire, enfin non, la propriétaire nous a offert le chiot. Ensuite, mon manager a accepté que tu m'accompagne pendant que j'irai travaillé tout à l'heure.

Mais il perd rapidement son sourire, se rappelant ses cauchemars... Il s'arrête et baisse la tête... Quand est ce que ces cauchemars vont s'arrêter ?

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Lorsque Namidachi sort une bouteille de lait, Sigmund se ravise.

" Heu ... En fait, je pourrais plutôt avoir de la limonade ? "

Il désigne une canette qui se trouve plus bas dans le réfrigirateur. Il a un petit sourire navré, à cette heure-ci, il n'a pas trop envie de boire quelque chose d'aussi consistant. Namidachi a parfois des goûts étranges. Ou peut-être est-ce Sigmund qui n'est pas habitué au mode de vie des gens du sud.

" Ah, je pensais que tu ne voulais pas rendre ce chien tout de suite. Mais ma foi, si elle nous l'a donné, c'est qu'il sera sans doute mieux avec nous. On ne sera pas du genre à l'oublier dans des endroits impossibles. Elle t'a dit comment il s'appelait ? "

C'est un soulagement d'apprendre que le manager de Namidachi accepte la présence de Sigmund. Tant mieux s'ils n'ont pas de problèmes comme à l'entrée de l'hôtel.

Une ombre passe sur le visage du chanteur. Sigmund commence à connaître cet air. Il essaye d'engager la conversation en douceur.

" Tu a dit tout à l'heure que tu avais eu des cauchemars comme si tu en avais souvent. C'est le cas ? "

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Nami sort alors une canette de limonade et la donne à Sigmund, avant de retourner dans la cuisine. Il avait envie d'un milkshake. Cela le rassurait un peu.

-Non, elle ne m'a pas dit son nom, je pense qu'il en a pas.

Puis vient le moment de la question fatidique. Le chanteur savait très bien que son ami allait finir par lui poser la question. Même s'il avait réussi à l'éviter tout à l'heure. Il resta dos à Sigmund pour finir de préparer sa boisson.

-Oui... Ça m'arrive souvent... Presque toutes les nuits en ce moment... Comme si que ces visions d'horreur voulaient me prévenir de quelque chose... De quelque chose de terrible... Je... Je me les traîne depuis ma naissance... C'est rare quand j'ai une nuit tranquille...

Il finit son milkshake et se retourne pour faire face à son ami en souriant.

-Mais c'est rien tant fait pas. J'ai l'habitude à force.

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Le chiot est en train de renifler quelque chose par terre. Il n'a pas de nom, ce qui prouve finalement que ces gens n'étaient pas trop attachés à lui. Il faudra lui en trouver un, se dit Sigmund.

Comme pour ne pas incommoder son hôte, Namidachi évite le regard de l'asgardien alors qu'il confie que ces cauchemars se répètent sans arrêt. Il a l'air plutôt résigné. Sigmund ne se laisse pas impressionner par le maque souriant que le chanteur lui offre juste par gentillesse. Il n'est pas convaincu que ce soit la meilleure attitude.

" Tu as déjà essayé d'en parler à quelqu'un ? Ce n'est pas bon de garder ça pour soi, et même de s'y habituer. "

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-J'ai déjà, essayer. Mais on ne m'a jamais écouter sauf une fois. Mes parents m'avaient dit que cela venait du fait que je suis ascendant cancer, et les cancers sont réputés pour avoir des visions de l'avenir. Mes parents m'ont aussi dit que si je faisais des cauchemars aussi horrible cela peut signifier que mon avenir risque de se dérouler au milieu des ces horreurs. J'ai toujours peur que ces visions se réalisent. Je... Je ne veux pas voir mes amis mourir pour les beaux yeux d'une personne. Je...

Les mots moururent dans sa gorge... Il voulait juste avoir une vie insouciante, normal... Mais cela lui sera refusé. Sauf qu'il le sait pas encore.

-Je... Je n'arrive pas à voir l'espoir... Je veux le voir, je t'assure ! Mais rien... À chaque fois, tout le monde meurt à mes pieds, je suis le dernier debout face à des êtres noirs...

Il cache son visage dans ses mains pour masquer ses larmes.

-Je veux pas que ça arrive... Pardon...

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Au fur et à mesure qu'il parle, le visage de Namidachi se décompose. Sigmund l'écoute en silence avec de la compassion. Il comprend que les parents du chanteur n'étaient pas des plus rassurants. Quel genre de parent prédit un avenir affreux à son enfant sur la foi de cauchemars qu'ils ne comprennent pas ?

L'asgardien se demande si ces visions sont de la prémonition ou de mauvais souvenirs qui viennent se recomposer en scènes nouvelles et insupportables, mais il ne sait pourquoi, il penche pour une vision du futur. Peut-être à cause du cosmos de Namidachi qui a des poussées incontrôlées. Dans ce cas, peut-être que de nouvelles guerres saintes sont en approche, ce qui n'est pas une bonne chose. Mais en tant que guerrier d'Asgard, il sait depuis longtemps qu'il doit y être préparé.

" Personne ne souhaite de voir mourir ses amis. Tu veux me parler de ces rêves ? Qui sont ces amis, qui est cette personne pour laquelle ils décident de mourir? "

Namidachi a le visage caché dans les mains. Sigmund se demande si c'est bien la peine de retourner le couteau dans la plaie, car il y a des chances que les choses empirent au fil du récit du chanteur.

" Mais si tu ne veux pas ... Après tout, demain tu dois travailler, tu devrais être en train de te reposer. Si tu veux, je resterais à côté de toi le temps que tu t'endormes. "

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Nami se reprend et essuie ses larmes avec une feuille de sopalin. Il prend son milkshake et va s'asseoir sur le canapé. Il pose son verre sur la table basse et regarde Sigmund. Oui peut être que d'en parler va lui faire du bien. Alors il prend une grande inspiration et se jette à l'eau.

-Le début est toujours pareil. Je suis pied nu, dans une toge blanche sur une estrade. Devant moi se trouve une armée d'homme et de femme, un genoux à terre, je distingue que peu leurs visages, je vois juste un sourire. Leurs sourires. Ils me jurent de me protéger. Mais je peux sentir une présence derrière moi. C'est une déesse avec des longs cheveux violet. Je sais qu'au fond de moi, je ne l'aime pas. Mais je suis obligé de la servir. Et le ciel devient noir, comme si qu'on avait fait disparaître le Soleil. Et...

Il baisse la tête, les mains tremblante, son souffle devient court.

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Sigmund est debout et écoute de plus en plus attentivement Namidachi. Des détails dans le récit de celui-ci retiennent son attention. Il est question d'une déesse, d'un ordre de combattants et d'une sombre menace qui plane sur l'avenir. Les sourcils froncés avec inquiétude, il boit une dernière gorgée de limonade à sa canette puis l'abandonne sur la table pour venir s'asseoir à côté de Namidachi.

" Prends ton temps. Essaye de te souvenir de tous les détails qui pourraient permettre de reconnaître ces personnes. "

Lui-même a du mal à y voir clair dans ces visions, mais il sait qui pourra l'aider à comprendre tout ça. Il pose une main encourageante sur l'épaule du chanteur. Il murmure doucement :

" Que se passe t-il ensuite ? "

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-Ensuite... Des personnes apparaissent. D'abord... Un homme imposant... Plus grand que importe quel humain... Il est recouvert d'une armure sombre... Je... Je ne vois pas son visage... Sa... Sa puissance est écrasante... J'étouffe... La noirceur de son âme me fait souffrir... J'ai mal... Tout mon corps tremble... Je... Je tombe à genoux... La déesse derrière moi, pose une main rassurante sur mon épaule et me parle. Mais... je n'entend pas ses mots... J'entends juste la voix de cet homme qui me dit d'abandonner... De m'abandonner à lui et... Et je pourrais revoir la personne que j'aime en vie et en bonne santé... Je finit par m'effondrer sur l'estrade... Je parviens à voir les visages paralysés par la peur dont leurs yeux sont rivés vers moi... Malgré tout ça, je remarque un détail. L'armée qui était à genoux devant moi... Elle est composée de différentes ordres. Mais la douleur revient, j'hurle... Et un autre homme avec des cheveux violet et une sorte de long bijoux en or accroché sur une cheveux sur son torse vient se poster près du premier. La douleur se fait plus intense. Puis un terrible combat entre l'armée de la déesse et celui de l'homme géant en armure intégrale et avec une cape rouge s'engage... Je vois les deux armées tombé petit à petit... La douleur part. Je peux me relever... Mais il n'y a plus la déesse... Elle m'a abandonné à mon sort... Je regarde avec terreur tous les cadavres avant que mes yeux se portent sur le géant. Une immense lame apparaît dans sa main et il me transperce de part en part... Je tend ma main vers une silhouette derrière lui, je crois que cette personne est celle que j'aime. Le géant retire sa lame de mon corps et je tombe au milieux des cadavres des autres... J'agonise... Je demande juste qu'on m'achève... Puis je sens des mains me prendre, des larmes tomber sur mes joues... Je peux voir ses lèvres bouger... Mais je n'entend rien... Je caresse sa joue en souriant et plus rien... C'est finit... C'est finit pour moi... Tout ce que je sais, c'est que je suis mort pour cette personne que j'aime. Et que la déesse m'a manipulé pour m'offrir en sacrifice à ce géant. Je...

Nami finit enfin son récit mais il craque... Il enfoui son visage dans ses mains et pleure. Le raconter ainsi à l'air bénin, juste un cauchemar d'enfant... Mais le vivre est une autre histoire. Il arrive à ressentir la douleur, la lame froide qui le traverse, les mains chaudes de son être aimé et les larmes sur son visage de ce dernier. Il ressent tout. Aucune sensation ne lui échappe... Rien. Tout ça à l'air si vrai pour lui. Que s'en est effrayant.

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Plus le récit avance, plus la souffrance de Namidachi est perceptible. Sigmund fait de son mieux pour garder la tête froide en entendant ce récit et soutenir le chanteur. Mais l'inquiétude se lit sur le visage de l'asgardien. Comment ne pas l'être. Ce ne sont pas des cauchemars ordinaires, sinon comment Namidachi pourrait-il être au courant de tout cela, des dieux, des déesses, des ordres de chevalerie ? Est-ce vraiment ce que l'avenir réserve à Namidachi et à de nombreux guerriers ? Il reste silencieux un instant, écoutant les sanglots du chanteur.

" Je ne peux pas t'aider à déchiffrer ce rêve, Nami. Je ne sais même pas ce qu'il veut dire. Est-ce vraiment une vision de l'avenir, ou un avertissement, des souvenirs d'une vie antérieure, une illusion envoyée par un être malfaisant ... "

Perplexe et encore sous le choc de la violence de ce récit, Sigmund se laisse aller en arrière dans le divan et regarde le ciel étoilé comme s'il pouvait lui donner une réponse.

" Je connais une personne qui nous permettra d'y voir plus clair. La princesse qui gouverne le peuple auquel j'appartiens est la prêtresse d'Odin, le dieu de la sagesse. Ses connaissances sont immenses. Demain j'irais la voir pour lui demander conseil. "

En voyant Namidachi aussi triste, il a simplement envie de le serrer dans ses bras. Mais il se retient encore une fois.

" Mon père m'a toujours dit quelque chose : l'histoire n'est jamais écrite à l'avance. Et j'ai tendance à avoir confiance en ce qu'il dit. "

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Nami sèche difficilement ses larmes pour observer Sigmund. Il tente de le rassurer avec des mots, cela l'apaise un peu, mais pas suffisamment. Alors tout doucement pour percevoir le moindre refus de la part de son ami, le chanteur pose sa tête sur l'épaule du jeune homme.

-Je veux croire en tes mots et aux mots de ton père... Mais ces cauchemars m'avaient montrer la mort de mes parents... Et ils sont mort devant moi... Je ne veux pas que cela arrive...

Il ferme les yeux et le chiot saute sur le canapé pour s'installer entre les deux jeunes hommes.

-Quand iras-tu voir la princesse ? Je veux dire à quel moment de la journée, pour savoir quand tu partiras. Parce que demain ma journée sera bien remplit. Je commence à tourner les premières scènes du film dans lequel je vais jouer. Toutefois ils me laissent un énorme temps libre demain après midi pour être avec toi. Enfin si tu veux bien.

Il tente de se changer les idées, de chasser ses visions pour apprécier le moment. Le contact avec Sigmund fait accélérer son rythme cardiaque et lui monte le rouge aux joues.

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Sigmund reste songeur. Et si cette vision était effectivement ce que l'avenir réservait à Namidachi ? Peut-être même à la terre entière. Les dieux iraient-il jusqu'à en venir à cette extrêmité ? Le doute parvient à s'introduire dans son esprit malgré ses défenses. Devront-ils un jour affronter la fin du monde ? Sigmund essaye de brider ces pensées.

Je n'en sais strictement rien. Je n'en aurais que le coeur net que demain quand j'aurais parlé à Hilda.

" Je pourrais la voir en fin d'après-midi, et il me faut aux environs d'une heure pour rentrer chez moi. Je passerai le début de l'après-midi avec toi, puis je reviendrais le soir même, aussi vite que possible. Ce genre de chose ne peut pas attendre. "

Namidachi semble tout de même soulagé d'avoir parlé. Sigmund commence à se demander s'ils vont rester longtemps comme ça, lui avec sa tête posée sur son épaule. C'est un peu étrange comme situation. C'est alors qu'il remarque l'expression du chanteur. L'asgardien fait passer sa main le long des épaules de Nami et caresse imperceptiblement sa nuque. Puis il se redresse et s'écarte de Namidachi. Il se tourne vers lui et plonge son regard dans le sien avant d'attirer d'une main son visage au sien. Il pose alors ses lèvres sur les siennes avec toute la douceur dont il est capable, malgré sa conscience qui lui dit qu'il a tort de céder à son impulsivité et de profiter de la situation de manière aussi insouciante.

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Les gestes de Sigmund, ses caresses sur sa nuque, sa douceur, son souffle chaud sur sa peu, les croissants de chaire poser délicatement contre ses lèvres, lèvent les barrière que le chanteur c'était fixé. C'est son premier vrai baiser. Il ferme alors les yeux pour apprécier l'instant et passe lentement ses mains autour du cou du jeune homme.

C'est si bon... Si doux...

Fut les seuls pensées qui émergea dans son esprit. Son rythme cardiaque s'accélèra. Il voudrait reste aiainsi pour toujours. Mais est ce qu'on lui permettra ?

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Les lèvres de Sigmund qui ne faisaient que demander celles de Nami sentent que le chanteur les lui cède, et il embrasse maintenant avec plus d'élan. Il met dans les caresses de sa bouche toute la tendresse que lui inspire le chanteur. L'émotion s'empare irrésistiblement de lui. La voix de son père en sourdine dans son esprit : contrôle-toi.

Pourtant il arrive enfin à s'arrêter, la faute à cette position inconfortable et un peu ridicule, penché au-dessus du chiot qui lève un regard interrogatif sur ses maîtres. Il caresse alors les lèvres de Nami du bout des doigts comme s'il cherchait à soulager une blessure.

" Pardon. Je n'aurais pas dû faire ça. Tu avais besoin d'un ami, d'être écouté et je ... Cela ne se reproduira plus. "

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Nami sourit tendrement en posant l'une de ses mains sur la joue de Sigmund. Ce baiser vient de lui faire réalisé ce qu'il n'avait pas vu et jamais connu. L'amour.

-Sigmund-san... Tu m'as écouter... Tu as accepté ce que je suis... Ce que je voulais c'est avoir plus qu'un ami... Et je l'ai trouvé... Il est juste devant mes yeux. C'est ce que je cherchais. Alors je te remercie et... Et recommence autant que tu le voudras. Ça m'a fait le plus grand bien. Encore merci.

Fit-il en souriant le plus gentiment possible.

-J'ai cru que je ne connaîtrais jamais l'amitié et l'amour. Et tu viens de m'offrir les deux. Merci. Merci Sigmund-san. Merci pour tout. Merci d'être là, avec moi. Merci d'être ce que tu es.

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A ses excuses et ses regrets Namidachi répondit qu'il ne voulait rien d'autre. Il ne regrettait rien. Sigmund aurait voulu lui rappeler qu'il venait d'avoir d'effrayantes visions et que son jugement était faussé. Mais dans son avoeu effréné le chanteur lui révéla qu'il avait espéré cela depuis le début en le remeciant mille fois. La main de Nami caressante sur sa joue, l'asgardien sentit à quel point ce jeune homme pouvait le toucher. Il ne savait plus quoi dire et ne put murmurer qu'à mi-voix.

" Viens ... "

Il attira alors le chanteur dans ses bras et l'enlaça. Il avait besoin de cette chaleur après toutes ces émotions, et peut-être n'était-il pas le seul. La vie vous mettait parfois dans des chemins tellement inattendus. Et elle venait de lui offrir un précieux cadeau qu'il tient maintenant entre ses bras aimants. Il laissa échapper un petit rire, encore un peu déstabilisé par le tour que prennent les évènements.

" Et de ça, tu en avais eu la prémonition ? "

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-Non... Mais je vois l'espoir... Je le vois à présent... Entre tous ces malheurs, l'espoir reste intact. Plus vif que jamais et plus fort...

Il passa ses bras dans le dos du jeune homme pour resserrer un peu l'étreinte. Étant mal à l'aise, le chiot descendit pour aller dans un fauteuil sous le regard amusé du chanteur.

-Je pourrais rester ainsi... Pour toujours... Si je pouvais. Je... Je ne sais pas comment te montrer ma gratitude. Tu... Tu as tellement fait pour moi en si peu de temps. Je... Je voudrais moi aussi t'aider en quoi que se soit.

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" Non. J'ai fait si peu. Je voudrais pouvoir faire plus ... Tu n'as pas besoin de faire quoi que ce soit, tu m'as déjà beaucoup donné. "

Et il lui sourit. Namidachi lui a tendu la main alors qu'il errait dans cette ville sans trouver l'entrée de ce monde étranger, et il lui avait ouvert sa porte, lui avait offert sa compréhension. Et même en oubliant tout cela, peut-il voir le bonheur qu'il lui procure par sa simple présence ? Sigmund glisse ses doigts le long de la nuque du chanteur et lui murmure.

" Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que tout aille bien. "

L'asgardien enlace encore une fois Namidachi dans une longue et tendre étreinte avant d'avoir à nouveau envie de goûter à ces lèvres qui lui sont désormais permises. Un nouveau baiser, tout aussi amoureux mais un peu différent du premier car à présent plus confiant.

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Nami répond au baiser pour le moment chaste. Cet instant est magique. Il aime quelqu'un et cette personne l'aime en retour. Il ne pouvait pas rêver mieux. Sa venue en Suède s'avère bénéfique pour lui. Grâce à Sigmund, ses blessures se referment les unes après les autres. Il garde ses mains dans le dos du jeune homme, heureux d'être en sa présence.

C'est ça, j'aime cet homme... Je... Je ne pourrais jamais me lasser de sa présence à mes côtés. Je... Je voudrais tellement vivre avec lui.

La position dans laquelle il est, le met un peu mal à l'aise. Mais il passe outre et ne veut pas arrêter le baiser si agréable, bon et doux.

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Ces caresses si tendres, cette chaleur bienheureuse, Sigmund ne pensait pas pouvoir les sentir un jour. Il avait fait une croix là-dessus, mais le destin lui a réservé cette surprise. L'asgardien savoure chaque seconde de cette étreinte. Il sait dans un coin de son esprit qu'il voudra aller plus loin mais le moment présent est si intensément heureux qu'il renonce à en demander davantage, de peur de le gâter.

Il finit par séparer sa bouche de celle de Nami avant de contempler ce visage pour lequel il commence à avoir de plus en plus de tendresse, et il lui sourit. Ses mains se posent sur celle du chanteur et il lui murmure à mi-voix :

" Il est tard. Demain tu dois être en forme pour faire ton film. Nous aurons le temps de passer du temps ensembles après. "

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Nami le laisse faire en souriant tendrement.

-Oui tu as raison.

Il se lève et aide Sigmund aussi à se lever. Son regard croise celui de son vis à vis. Ses yeux sont si beaux. Il déposa alors un baiser sur la joue du jeune homme.

-Merci.

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L'asgardien se lève à son tour et reçoit la bise de remerciement de Namidachi avec un petit air surpris. Puis ses yeux sont traversés d'un éclat joyeux. Le chanteur est tellement attendrissant quand il s'y met. Cette fois-ci Sigmund ne le laisse pas ranger tout seul. Lorsqu'ils ont terminé, il reprend le chemin de sa chambre et lui souhaite de bien terminer la nuit. Le chiot est couché sur le coin du tapis et dort déjà.

" Es-ce que ça ira cette fois-ci, tu n'auras pas d'autres cauchemars ? "

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-J'espère que cela ira. Mais j'ai un bon pressentiment. Allez, fait de beaux rêves Sigmund-san.

Puis il rentre dans sa chambre et retourne se coucher, un grand sourire aux lèvres. Il regarde le plafond, toujours souriant. Quelqu'un, une divinité sûrement doit bien s'amuser à lié le destin de Sigmund et le sien. Peu importe. Il est heureux avec la personne qu'il aime et c'est tout ce qui compte.

Le sommeil arriva rapidement et il parti dans les bras de Morphée. Pas un cauchemar vient le hanter, rien. Le jeune chanteur peut enfin profiter d'une nuit tranquille et réparatrice. Par contre se fut le réveil qui fut dur. Il sonna à 6h. Avec grande difficulté, Nami se leva et parti prendre une bonne douché pour se réveiller et laver la sueur de la nuit. Ensuite il s'habillait d'une chemise blanche, d'un pantalon noir et une paire de chaussette noire. Ses chaussures et sa veste se trouvant dans l'entrée. Enfin, il alla en cuisine, mit son tablier et prépara le petit déjeuner.

» Le Chevalier Solitaire est manipulé. [PV Salina et Namidachi]