Perdu dans la ville [PV Sigmund/Namidachi]

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Nami sourit à nouveau et ferme l'appartement à clé derrière Sigmund.

-Tu devrais voir Makoto en plein ne action. Y a des moments c'est vraiment drôle.

-Hey, c'est pas ma faute, s'ils laissent des câbles ttraîner partout.

-Tu devrais aussi regarder ou tu marché Mako-san.

-Aussi, je penserai à le faire.

Nami rit de bon coeur en entraînant Sigmund vers l'ascenseur.

-Je me demande si tu vas aimer mon travail, Sigmund-san.

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Le sac à dos bien assuré sur les épaules avec Fenrir, Sigmund écoute les traits joyeux de Nami et Makoto. Il ne comprend pas trop ces blagues à propos de câbles, mais ne doute pas qu'il comprendra bien vite. En tout cas, ils ont l'air tous deux de bonne humeur.

" Nous verrons bien. En tout cas vous avez l'air contents d'y aller. "

L'asgardien a une petite pensée pour l'entraînement à l'académie qui s'est arrêté pour quelques semaines. Il devrait aider actuellement son père et son frère, mais cela n'est pas absolument nécessaire et il se dit qu'il se rattrapera plus tard.

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Ils rentrent tous les trois dans l'ascenseur et Makoto appuit sur le bouton zéro. Puis il s'adosse au fond de l'ascenseur et regarde Namibie et Sigmund. Il avait observer que son protéger lançait des regards amoureux au jeune homme à ses côtés. Il trouvait cela touchant et mignon.

-Au faite, j'ai réglé le problème avec la sécurité. Tu ne devrais pas avoir de soucis avec Sigmund-kun.

Nami tourne la tête vers son manager et sourit.

-Arigato Mako-san.

Makoto sourit en retour.

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Les étages défilent l'un après l'autre. Sigmund commence à s'habituer à la vie moderne. Peut-être même pourrait-il y prendre goût ? La seule chose qui pourrait le gêner est cette sophistication permanente à laquelle il pense qu'il aurait du mal à s'adapter.

Il est encore dans ses pensées lorsqu'il remarque que Nami l'observe. Il lui adresse un timide sourire. En public, il a du mal à exprimer ce genre de sentiments. Si le chanteur le regarde comme ça toute la matinée, il va avoir toutes les peines du monde à résister à lui sauter dessus. Makoto parvient à dissiper ce moment de gêne, il a réussi à arranger le problème avec la sécurité.

" Ah, alors vous savez ce qui s'est passé hier soir ? ... Aucun problème ne vous résiste dirait-on. Je me demande comment vous avez fait. En tout cas merci pour tout ce que vous faites. Nami a vraiment de la chance de vous avoir comme manager. "

Les portes de l'ascenseur s'ouvrent, ils peuvent passer tranquillement devant les vigiles cette fois-ci.

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-Non rien ne me résiste. Et oui, je sais ce qui c'est passé hier. D'ailleurs Nami, tu as fait une forte impression et les vigiles te craignent Sigmund-kun.

Dit Makoto en souriant. En sortant de l'hôtel, une longue voiture aux vitres teintées les attendaient.

-Voici dans quoi nous allons nous déplacer en ville. C'est pour éviter que Nami ne soit agressé dans la rue.

Poursuit le manager. Un homme sorti de la voiture côté comme conducteur et ouvrit la porte pour les passagers. Makoto entra et Nami laissa Sigmund entrer avant lui.

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" Ils ont peur de moi ? Enfin c'est peut-être mieux comme ça ... ", murmure l'asgardien d'un air un peu renfrogné. Pour le guerrier du nord, il n'y a pas vraiment de gloire à terrifier des gens sans pouvoirs mais au moins ils le laisseront tranquille.

Une voiture les attend devant l'hôtel. Elle est aussi luxueuse que la suite dans laquelle Nami a posé ses bagages. Juste avant de monter dans le véhicule, Sigmund a la même sensation que ce matin d'être observé. Il croit apercevoir quelqu'un assis sur un banc non loin de là, qui fait mine de lire un journal, mais quelque chose dans son attitude est bizarre.

Sigmund prend place et descend le sac à dos avec Fenrir sur ses genoux. Il est assez intrigué car c'est la première fois qu'il monte dans une voiture comme celle-ci.

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Nami entra dans la voiture après Sigmund. La porte se referme derrière lui et le conducteur retourne à sa place avant de démarrer pour emmener ses clients à leur rendez vous. Le jeune chanteur est si heureux.

-Nami, calme toi. On dirait que l'on va voir ton film préféré.

-Hihihi. J'ai vraiment hâte d'y être Mako-san.

-Je vois ça, mais quand même tu dois être un minimum professionnel.

-Tu as raison.

Fit le jeune chanteur en se calmant doucement.

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Comme isolés des bruits de la ville par une bulle, les passagers voient les rues se succéder. Sigmund est amusé de voir que Namidachi est excité comme un enfant à l'idée d'aller jouer son rôle. Comme Makoto rappelle l'idol à l'ordre et l'incite à se calmer, Sigmund décide de ne pas ajouter à son émotion en lui demandant pourquoi on cherche à l'agresser. A la place, il le questionne sur sa passion qui a l'air de le rendre tellement heureux.

" Tu vas avoir beaucoup de situations à jouer. Comment fais-tu pour avoir l'air de vivre vraiment ce qui se passe dans l'histoire alors que tout est faux ? "

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-Comme tu viens de le dire, je ne joue pas la comédie, je la vie. J'entre littéralement dans la peaux de mon personnage et je le fait vivre. Parce que je me dis, qu'à la fin, quand tout sera finit, il n'aura que 1 à 2 heures de vie, voir même 4h pour certains films. Et donc il faut que se soit le plus réaliste possible pour les gens y croient. Enfin c'est mon opinion.

Répond Namibie en souriant gentiment.

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" Cela doit être assez intense. "

Makoto a dit tout à l'heure que le personnage de Nami pourrait mourir, se mettre dans la peau de quelqu'un qui doit disparaître ne doit pas être très agréable, d'autant plus qu'on ne sait pas si cet exercice servira à quelque chose avec un réalisateur indécis. Sigmund comprend pourquoi le manager n'est pas très enthousiaste à l'idée de négocier avec celui-ci. Il gratouille Fenrir entre les oreilles en murmurant d'un ton pensif.

" Pourtant, se mettre à la place de quelqu'un n'est pas si facile qu'on le croit. Il y a des gens que je ne comprendrais jamais car je n'ai pas eu leur vie. Y a t-il des rôles que tu ne peux pas jouer ? "

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Nami baisse la tête.

-Oui, il a certains rôles que je ne parvient pas à jouer car le réalisateur est soit trop vague soit trop porter sur le détail et donc il ne nous laisse pas ce qu'on veux et ne veut pas entendre parler de notre avis. Même si à la fin le film est excellent, les acteurs, comme moi, regrettent d'y avoir jouer.

-Je confirme, même moi, je n'avais pas le droit de dire un mot sous peine de me faire virer du plateau.

Poursuit Makoto.

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L'asgardien hoche de la tête à la remarque de Makoto. Il y a des limites à l'influence d'un pouvoir. On ne peut pas toujours avoir ce qu'on veut. Bien entendu, Nami a droit au confort matériel, peut-être que la réputation de sa famille adoptive lui ouvre des portes, mais il a aussi ses problèmes et ses responsabilités, surtout s'il veut continuer à poursuivre sa carrière. Son frère doit être là en plus pour les lui rappeler.

" J'espère que ce réalisateur ne posera pas de problème. "

L'ambiance s'est un peu assombrie avec tous ces mauvais souvenirs des deux artistes. Sigmund tente de dissiper le froid et dit sur un ton enjoué :

" Il paraît que j'ai été convainquant avec les vigiles de l'hôtel. Si vous avez besoin d'un certain type d'arguments pour persuader ce réalisateur de faire certains choix, je suis votre homme. "

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-Oh, bah en voilà une bonne idée. Merci de la proposer Sigmund-kun. Mais j'ai juste une question pour toi. Que vas tu aux autres s' ils te posent la question : "Quel est ta relation avec Namidachi Tokiya ?"

Répliqua soudainement le manager avec une étrange lueur qui brillait dans son regard. Bizarrement Nami s'écarta de Makoto sur la banquette de la limousine. Il n'aimait pas cette lueur. À chaque fois qu'elle brillait dans les yeux du nageur, Nami se faisait embarquer dans une conversation pleine de sous-entendu plus ou moins chaste ou inversement, cela dépendait du point de vue où l'on se plaçait. Nami observa les deux hommes, ne prêtant qu'une seule oreille à leur conversation avant de prendre le script, se trouvant dans une malette, pour commencer à plonger dans la vie de son personnage.

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L'asgardien croit avoir senti un soupçon d'ironie dans la conclusion de Makoto, mais il n'en est pas certain. Est-ce que ce genre d'initiative pourrait apporter une fois de plus davantage de problèmes qu'elle n'en résoudrait ? Il n'a pas le temps de demander que déjà Makoto enchaîne sur un autre sujet.

" Ma rel- ... On va me demander ça ? "

Sigmund ouvre des yeux stupéfaits alors que Makoto soulève cette éventualité. Puis il réplique en réagissant au quart de tour avec un brin d'indignation dans la voix.

" Quel genre de personne pose ce genre de question ? Si je passe du temps avec Nami, c'est parce que c'est mon ami. Quel mystère pourrait se cacher derrière quelque chose d'aussi simple et clair ? "

Les bras croisés et l'air buté, Sigmund fait la grimace. Le sujet est sensible dans son pays. En général, les gens sont tolérants tant que ce genre "d'amitiés" reste discrètes, mais les choses peuvent rapidement déraper. C'est d'ailleurs pour cela que le père de Sigmund quand il a su pour les penchants de son fils l'a encouragé à éviter de nouer ce type de lien pour éviter tout problème.

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-Des curieux mal placé qui veulent tout savoir sur tout et sur tout le monde. Je les appelle les commères. Enfin leur dira tu que tu travaille pour Nami ou que tu es son ami ?

Makoto regarde son protégé qui lisait le script pour s'imprégner du personnage, de sa personnalité, de son histoire, de son vécu pour pouvoir le jouer à la perfection sans être réprimander par le réalisateur. Puis il revient sur Sigmund en souriant. Ce jeune homme avait réussi à briser la carapace du chanteur en seulement quelques heures. Comment avait il fait ?

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Makoto n'a pas voulu mettre Sigmund mal à l'aise gratuitement, l'asgardien s'en rend compte maintenant. Il ne fait qu'anticiper sur des choses complètement prévisibles. Cela n'empêche pas le guerrier du nord de rester assez mal à l'aise. Il essaye de rester calme mais intérieurement il est complètement paniqué.

" Mais ... je ne sais pas ! "

Nami lève le nez de ses papiers qu'il lit studieusement et sourit.

Allez, on ne va pas se décourager à la première difficulté. Il faut y arriver. Tu veux rester avec lui, n'est-ce pas ? Et puis, ce n'est pas comme si les gens d'Asgard s'intéressaient à ce qui se passe à Stockholm ou ailleurs. Un peu de patience, écoute et apprends avec patience.

Plus calme et déterminé à se fondre dans ce paysage étranger pour rester auprès de Nami et apprendre plus de lui, il adresse à nouveau la parole à Makoto :

" Tu penses qu'on ferait mieux de prétendre que je travaille pour lui, un peu comme toi ? Que me conseilles-tu de faire ? "

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Nami avait entendu dans le ton de Sigmund qu'il paniquait un peu. Alors il avait lever les yeux du script pour observer celui qu'il aimait et pour le rassurer avec un sourire. Ce n'était pas gragrand chose. Mais apparemment, cela avait suffit pour calmer le jeune homme. Alors le chanteur pût retourner à la lecture de son script sans se faire trop de soucis pour son ami.

-Alors voyons voir... Sigmund-kun, je pense que pour cacher votre relation, nous serons obligé de mentir sur vous. Et personnellement, je pense que tu vas devoir prétendre qu'on t'a engager comme garde du corps de Nami. Il lui est déjà arrivé de se faire agresser en pleine rue par des fans hystérique ou par des hommes peu recommandable.

Intervient Makoto en se frottant le menton, qui signifiait qu'il réfléchissait à beaucoup de choses à la fois.

-Et dû fait que tu connais bien Nami, que tu es proche en amitié, je te laisse parler librement et comme bon te semble. Ainsi tu pourras dire ce que tu pense quand tu le voudra. Et tu pourras avoir aussi des gestes "intime" avec Nami sans que cela ne te pose de problème par rapport au faite qu'il soit une star et qu'il pourrait y avoir des répercussions sur sa popularité. Par contre évite de l'embrasser en public, tu pourras le faire quand vous serez tous les deux seuls dans sa loge. Ça te va ?

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Makoto trouve très facilement la solution pendant que Nami s'occupe calmement de lire son script. Effectivement, il semblerait qu'il n'y ait pas de quoi se mettre dans tous ses états. Sigmund écoute néanmoins chacun des conseils de Makoto avec une attention révélatrice d'une certaine tension. Bien entendu, il a l'intention de suivre les prescriptions du manager à la lettre.

" D'accord, je pense que je n'aurais pas de difficultés à jouer ce rôle. "

Viennent alors une longue liste d'autorisations et de restrictions. Au dernier détail, il manque de s'étouffer.

" Bien sûr que je ne ferais pas ça, tu me prends pour qui ?! "

C'est alors qu'il se rend compte qu'il raisonne selon les standards d'Asgard. Il pousse un soupir et reprend son calme.

" Désolé. C'est simplement que ce genre de geste en public est considéré dans ma communauté comme indécent. C'est même étrange pour moi d'en parler avec toi. Mais tu ne pouvais pas le savoir. "

" Dis-moi, afin de pouvoir faire passer plus facilement cet arrangement de façade, est-ce que je devrais porter une arme, ou un costume spécial ? "

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Makoto rit à la réaction de Sigmund.

-Ce n'est rien. Tu sais au Japon, même s'il accepte les couples homosexuels et les maries. Ils doivent cacher leurs amours au grand public. Parce que les personnes trouvent cela répugnant. Pourtant cela n'empêche pas certain couplé de se montrer au grand jour.

Dit le manager pour le rassurer.

-Non pas forcément. Tu sais les meilleurs gardes du corps sont souvent ceux qu'on se méfie le moins. Habillé ainsi, tu fais juste penser à un ami. Alors que je sais que tu pourras facilement battre plusieurs hommes plus grands et plus costaud que toi. Donc je ne me fais pas de soucis là dessus.

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Les inquiétudes de Sigmund commencent à se dissiper. Makoto règle tous les détails, il n'oublie vraiment rien. L'asgardien est assez soulagé de comprendre qu'il n'aura pas à jouer la comédie, car ce n'est pas vraiment son truc.

" En fait, je n'aurais même pas besoin de me forcer pour utiliser ce prétexte. C'est vraiment une bonne idée. Vous êtes très avisé, Makoto. "

L'asgardien regarde Nami et reste assez calme. L'idol a l'air tellement plongé dans sa tâche qu'il s'en voudrait de le déranger. En attendant d'arriver, il fait des réserves de sang-froid dont il sent qu'il va avoir besoin pour ce début de journée en immersion dans le monde du cinéma.

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-Je fais surtout en sorte d'être capable de retourner n'importe qu'elle situation pour l'avoir à mon avantage et à ceux que j'apprécie sincèrement. Tu fais parti de ces personnes Sigmund, parce que tu as fait beaucoup de chose pour Nami que je n'ai pas put faire moi même. Merci.

Toujours concentrer sur son script, Nami ne releva pas les yeux pour répliquer.

-Félicitations Sigmund-san, tu fais parti des rares personnes qui ont une place dans le coeur de Mako-san.

Puis il releva la tête, posa son script et alla s'installer auprès de Sigmund pour poser sa tête contre l'épaule de ce dernier. Il souriait, car Makoto avait accepté celui qu'il aimait. Par contre il allait devoir garder sa relation secrète à son frère, sous peine de représailles horrible.

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En écoutant les paroles de Makoto, Sigmund reste pensif : en quelques heures, il est en train de changer la vie d'une personne et celle-ci transforme également la sienne. Il adresse un sourire de sympathie au manager décidément aux petits soins avec son protégé. Nami abandonne son script.

" Et je me considére comme un privilégié de pouvoir vous côtoyer. Merci encore de m'emmener avec vous. "

Sigmund est beaucoup plus serein maintenant qu'il se sait aussi bien entouré. L'asgardien accueille Nami sur son épaule avec un léger soupir et pose sa main discrètement sur la sienne et fait jouer ses doigts sur les phalanges du chanteur. Il va pourtant bientôt falloir quitter cette confortable position pour aller à la découverte de l'un des envers du décor de la vie des gens du sud. Un sourire d'optimisme se dessine sur les lèvres de l'asgardien.

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Nami resta un long moment ainsi. Il apprécia tellement la chaleur et les gestes de Sigmund qu'il en ferma les yeux. Il se reposa un peu sur l'épaule du jeune homme, en sentant en sécurité près de lui. Makoto observa la scène et penche la tête sur le côté.

-On pourrait croire, que Nami a passé une sale nuit. Je me trompe ?

Demanda le manager.

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En voyant Nami commencer à somnoler, Makoto devine qu'il n'a pas beaucoup dormi cette nuit. Sigmund répond à mi-voix pour ne pas gêner le chanteur :

" Je crois qu'on peut dire ça. "

L'asgardien ne sait pas si le jeune garçon a parlé de ses cauchemars à son manager. Probablement. Il doit y avoir peu de choses que Makoto ne sait pas à propos de Nami, à partager ainsi une bonne moitié de son temps avec lui, et les matins fatigués du chanteur n'ont pas pû lui échapper. Sigmund pousse un soupir en songeant qu'il va devoir partir en fin d'après-midi pour Asgard.

" De vieilles angoisses ont agité un peu cette nuit. J'espère pouvoir faire quelque chose. "

La main de Sigmund vient chaudement envelopper celle de Nami.

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Makoto se rapproche pour observer le visage du chanteur. Et il sourit avant de reprendre sa place. Il connaît le jeune garçon depuis très longtemps. Il sait tout de ses réactions, de ses expressions, ses rêves, ses pensées même les plus noirs. Avec le temps, le manager n'avait plus qu'à lire dans ses gestes, dans son regard ou ses paroles pour savoir les soucis ou les joies de son protéger. Il reporte son attention sur Sigmund.

-Tu l'as déjà fait, ses cernes ont diminué par rapport à hier. Il a dut passer une partie de la nuit à cauchemarder et l'autre où il c'est bien reposer. Et je pense que tu y es pour quelque chose. N'est ce pas Sigmund-kun ?

Avait annoncer Makoto en marquant un pause pour appuyer sa dernière phrase.

» Le Chevalier Solitaire est manipulé. [PV Salina et Namidachi]