Perdu dans la ville [PV Sigmund/Namidachi]

Invité

Vraisemblablement Nami a décidé de rattraper la première partie de sa nuit manquée par une sieste sur l'épaule de Sigmund. Celui-ci ne s'en plaint pas, il a plutôt tendance à apprécier la situation dans un sens et écoute le bruit ténu et régulier de la respiration du chanteur.

" On ne put rien vous cacher, Makoto ... "

Sigmund laisse passer un silence, réfléchissant à la manière de présenter les choses au manager sans heurter son sens commun.

" Vous devez avoir remarqué que Namidachi est quelqu'un de particulier. Il a une aura que la pluspart des gens n'ont pas. Et il est capable de voir des choses que personne d'autre ne voit. "

L'asgardien a un regard attentif pour le chanteur tandis qu'il continue ses explications.

" Cette nuit encore il a eu ces visions et m'en a parlé. Je connais quelqu'un qui a des capacités similaires et je lui ai dit que j'irais lui en parler, pour avoir des réponses. Je ne sais pas si c'est cette promesse ou tout simplement le fait que je l'ai écouté, mais il m'a dit qu'il avait réussi à terminer sa nuit sans autres mauvais rêves. "

Sigmund ferme les yeux en priant Odin que Hilda saura donner des réponses à ses questions et qu'il y aura quelque chose à faire pour mettre un terme à tout cela.

Pourvu que ce ne soit pas le futur. Pourvu que je puisse lui ramener de bonnes nouvelles ce soir.

Invité

-Je vois ce que tu veux. Effectivement, j'ai repéré son aura et son don de vision. Elle est plutôt puissante mais bienveillante. D'une certaine manière, j'ai toujours sut qu'il était spécial.

Il observa le visage serein du chanteur en souriant. Il avait bien mérité une bonne sieste réparatrice. Puis son regard se posa sur l'extérieur qu'il pouvait apercevoir derrière les vitres teintées.

-Malgré tout ce qui lui arrive, il garde la tête haute devant tout le monde et préfère pleurer dans des endroits discret. C'est la première fois depuis longtemps qu'il peut dormir sereinement. Et vous y êtes pour quelque chose, mon ami. Alors si vous décidez de vivre votre vie auprès de la sienne. Je vous en prie, veillez sur lui. Je crains que d'autres veulent s'emparer de son pouvoir de vision et de son aura. Comme vous l'appelez. Les temps sont durs en ce moment. Violent même. Plus rien n'est sûr...

Son visage c'était assombrit. Il avait repérer quelque chose d'inhabituel.

Invité

Les paroles de Makoto montrent qu'il connaît parfaitement Namidachi. On dirait presque qu'il arrive à sentir le cosmos, même si c'est bien sûr impossible qu'il sache vraiment de quoi il parle. Lorqu'il demande à Sigmund de veiller sur lui s'il continue à le fréquenter, le guerrier du nord acquiesce silencieusement. Il n'a pas l'intention de faire autrement, même s'il ne sait pas encore quelle est la mesure de cette responsabilité.

" Je sais. Je n'ai pas l'intention de le laisser tomber. Même si cela ne devait pas fonctionner entre nous. Cela pourrait concerner plus qu'une ou quelques vies. "

La voix de Sigmund est devenue plus basse. Il ne peut tout dire à Makoto, mais son visage est grave et montre qu'il prend tout cela très au sérieux. D'un geste léger, il écarte une mèche du visage du beau chanteur endormi qu'il caresse du regard. Lorsqu'il reporte son attention sur Makoto, celui-ci a l'air d'être en alerte.

" Makoto ? Quelque chose ne va pas ? "

Invité

-Non, rien. Juste une sale impression d'être épier. J'aime pas ça. Bon je deviens peut être parano.

Fit il en souriant.

-Ah on est bientôt arriver.

Il se tourne vers le chauffeur.

-Garez vous dans les sous-sols sécurisés. J'ai pas envie qu'on nous tombe dessus quand nous sortirons de la voiture.

-Bien Monsieur.

Le chauffeur rentra alors la voiture dans les sous-sols sécurisés du studio de cinéma après avoir montrer son laisser passé à la sécurité du parking souterrain.

-Désolé Sigmund, mais je ne préfère pas prendre de risque.

Invité

Lorsque Makoto lui fait part de sa sensation d'être observé, Sigmund se souvient qu'il a eu le même sentiment en sortant de l'hôtel. Il fronce les sourcils et secoue la tête.

" Avant d'entrer dans la voiture, j'ai eu aussi cette impression. On nous suit peut-être. Mais si j'ai bien compris, cela lui arrive parfois ... Le tout est de tenir les indésirables en respect. "

Ces histoires de fans et d'agresseurs ont fait leur chemin dans la tête de l'asgardien qui se demande bien ce qui peut passer par la tête des gens pour avoir des comportements aussi bizarres. Il n'aime pas trop la direction que prend la voiture, les voilà dans un endroit fermé et bétonné où n'arrive pas la lumière du jour.

" Vous avez sûrement raison de prendre cette décision, Makoto. Mieux vaut éviter les problèmes. "

C'est l'heure de réveiller l'idol, et à regret Sigmund bouge de sa place en murmurant le prénom du chanteur en lui caressant doucement sa joue du revers des doigts.

" Nami ? On est arrivé. "

Invité

Nami ouvrit difficilement les yeux et observa à travers les vitres ce qui se trouvait à l'extérieur. Il remarqua alors qu'ils étaient dans un parking souterrain. Puis il regarda Makoto, qui lui souriait gentiment et Sigmund qui lui caressait sa joue. Il sourit doucement à son tour avant de sa redresser tout en s'étirant.

-Hum, j'ai bien dormit. Merci Sigmund-san.

Dit-il en déposant un léger baisers sur la joue du jeune homme à ses côtés. Puis le chauffeur vient leur ouvrir et Nami sort en premier pour s'étirer correctement. Makoto le suit et observe son protéger faire.

Invité

" Content d'apprendre que tu as apprécié le voyage. " murmura le guerrier du nord assez bas pour que Nami soit le seul à l'entendre. Et le chanteur n'était pas le seul à avoir pu profiter encore un peu de ces quelques moments de proximité d'après le regard que lui adresse Sigmund.

Sorti en dernier du véhicule, l'asgardien accueille l'odeur du carburant qui règne dans le parking avec une grimace. L'un des mauvais côtés de la civilisation des hommes du sud. Tout les coins de cette structure se ressemblent tellement que l'on s'y perdrait. Il n'y a plus qu'à suivre Makoto.

L'asgardien ne prend pas l'initiative de parler à Nami de leur impression à tous les deux qu'ils sont suivis. Peut-être n'a t-il pas besoin de s'inquiéter inutilement, après tout ils sont bien en sécurité maintenant qu'ils sont entrés par l'entrée gardée. Sigmund décide de s'en remettre entièrement au manager de Nami sur ce point. Pourtant, il ne peut s'empêcher de fouiller les lieux du regard, s'imaginant voir sauter de l'ombre d'un pilier un quelconque agresseur. Ironiquement il parvient à se glisser dans le rôle que lui a donné Makoto sans même y penser.

Invité

Aussitôt que Sigmund fut sorti de la voiture, Makoto les guida en direction du fond du parking souterrain ou se trouvait un ascenseur. Ils pénètrent tous les trois dans l'ascenseur et le manager appui sur le bouton en direction du rez de chaussée de l'immeuble.

Arrivé à destination, ils vont à l'accueil, pour ensuite partir dans un bâtiment annexe où allait se dérouler une partie du tournage. Quand ils y sont parvenus, cela ressemble à une immense fourmilière. Makoto les observe d'un oeil critique en faisant attention à garder Nami et Sigmund près de lui. Puis il se décide et s'éclaircit la voix, ce qui fait immobiliser tout le monde et les regards convergent vers eux.

-Je cherche le réalisateur. Je suis le manager de Namidachi Tokiya

Invité

Dans le sac à dos bien assuré sur l'épaule de Sigmund, Fenrir s'est enfin réveillé. Le chiot bâille la gueule grand ouverte et redresse la tête pour regarder ce qui l'entoure de ses yeux vifs. Il aimerait bien se dégourdir les pattes sans doute, mais le pas pressé des jeunes hommes aurait tôt fait de le perdre dans le labyrinthe des studios.

" Je n'imaginais pas qu'il fallait autant de monde pour faire un film. "

Sigmund avait murmuré cette remarque à Nami. A Asgard, les troupes de théâtre ou de saltimbanques atteignaient rarement plus de vingt personnes. Il était impressionné par les moyens déployés pour le bon plaisir des hommes du sud. Il manqua à plusieurs reprises de foncer dans l'un ou l'autre employé pressé. Mais les gens qui travaillaient dans ces lieux étaient comme dans leur élément naturel et le contournaient sans mal.

Lorsqu'ils arrivèrent sur le plateau, l'asgardien compris ce que Namidachi voulait dire avec les câbles. Avec tous les appareils branchés ici et là se tissait une sorte de toile d'araignée traîtresse. Sigmund se résolut à regarder où il mettait les pieds. Lorsque Makoto annonça leur arrivée, certains sourires ironiques s'échangèrent. Certains adressèrent à Nami des sourires de sympathie. L'idol devait avoir une bonne réputation. Puis quelqu'un leur répondit enfin en arrivant derrière eux. Il avait l'air très affairé, du genre qui a les pieds sur terre, réactif et efficace. Un peu comme Makoto.

" Le réalisateur ? Il fait une pause. Si vous voulez le voir, il est sur le toit, mais je vous déconseille de le déranger pendant qu'il cherche l'inspiration. Il a déjà rompu des contrats pour moins que ça. Je suis son assistant. Enchanté. "

Et l'homme leur tendit la main pour les saluer.

Invité

Makoto jugea du regard l'assistant, des pieds à la tête, avant de poser son regard sur sa main tendu. Il observait sa tenue, sa posture, son aura, ses expressions. Tout. Puis il ignore superbement l'assistant et se tourna vers Nami et Sigmund. Son visage c'était figé dans un masque sérieux.

-Allons te préparr Nami.

Ensuite il fait demi tour et parti en direction des loges. Mais il s'arrêta et s'adressa à l'assistant.

-Moi aussi j'ai déjà rompu des contrats juste parce que quelqu'un avait osé poser la main sur mon épaule. Alors ne me cherche pas. Assistant.

Il appuya sur le dernier mot avant de repartir. Ses mots étaient froid, sans aucun sentiments. Il pouvait se montrer impitoyable en affaire. Nami s'inclina devant l'assistant.

-Excusez mon manager, il n'apprécie pas le contact physique.

Puis il se redresser en souriant.

-Je suis Namidachi Tokiya et voici Sigmund. Je suis honoré de travailler avec vous.

-NAMI !!!!

Hurla Makoto. Le jeune artiste sourit tristement et attrapa la main de Sigmund pour l'entraîner avec lui pour rejoindre le manager. Qui soi dit en passant, avait serrer la main de Sigmund en le rencontrant. Il ne supportait le contact de personne ayant une certaine aura qu'il pouvait reconnaître rien qu'en le regardant. Et il avait vu l'aura de Sigmund et l'avait beaucoup apprécié. C'est pour ça, qu'il a ce privilège.

Invité

L'assistant repoussa ses lunettes sur son nez avec un air blasé sur le visage. Il n'avait visiblement pas apprécié le discours de Makoto, tout en donnant l'impression qu'il en avait vu d'autres. Sigmund avait assisté à l'échange avec un peu d'étonnement. Il ne s'imaginait pas qu'il pouvait y avoir de tels rapports de force dans un milieu dédié au spectacle et au divertissement.

" Très bien, faites comme chez vous. Trouvez-vous quelqu'un pour vous expliquer ce qui se passe ici, mon emploi du temps est chargé. "

L'assistant avait adopté la même froideur que Makoto et lorsque celui-ci en vint aux menaces de rupture de contrat, il le laissa dire avec une expression hautaine. Il fut d'autant plus surpris de la gentillesse et de la politesse de Nami qui se présenta lui-même ainsi que Sigmund qui murmura un bref bonjour, encore échaudé par cette entrée en matière que lui avaient montré les deux hommes.

" Soyez le bienvenu au studio, monsieur Tokiya. Je pense que votre manager va s'occuper de vous, mais préparez-vous à un tournage difficile. Il n'est pas évident de jouer pour Nicolas. En fait, rien n'est évident quand on travaille pour lui. "

" Nicolas ? "

" Le réalisateur. Mais vous ne semblez pas le connaître. Vous comprendrez quand vous le rencontrerez. Vous pouvez abandonner si vous le voulez si cela vous semble difficile, monsieur Tokiya, mais gardez tout de même à l'esprit qu'il est l'un des réalisateurs les plus récompensés pour ces cinq dernières années. "

Makoto rappela Nami à l'ordre et celui-ci entraîna Sigmund par la main dans un monde qui, aux yeux du guerrier asgardien, marchait sur la tête. Ils croisèrent successivement un homme qui avait l'air couvert de sang en bousculant tout le monde tout en déclarant qu'il était pressé, un maquilleur qui poursuivait le faux blessé en brandissant un pinceau couvert de rouge, un gangster qui étaient en train d'expliquer à un éclairagiste ce qui faisait le talent de tel scénariste à grand renforts de "tu vois", une jeune fille en slip qui leur demanda s'ils n'avaient pas vu le réalisateur sans s'émouveoir qu'on puisse la voir dans cette tenue et enfin un homme en peignoir qui laissait sur son sillage une drôle d'odeur de fumée. C'en était beaucoup pour l'asgardien. Mais tout le monde avait l'air de trouver cette ambiance normale.

Invité

-Ne vous en faites pas, monsieur. J'ai l'habitude de travailler dur pour faire plaisir au réalisateur. Je ferais en sorte de le satisfaire. Et je ne casserait aucunement le contrat que vous avez passer avec mon manager. J'ai vraiment hâte de travailler avec vous.

Avait-il dit en poursuivant Makoto. Il réussit à le rattraper juste devant sa loge et Nami sourit pour apaiser un peu l'adulte. D'ailleurs cela marcha parfaitement. Puis il lâcha la main de Sigmund en se tournant vers lui.

-Désolé pour tout ça, Sigmund, mais je ne supporte qu'on me prenne de haut ou qu'on ose me faire des menaces implicite.

Intervient alors Makoto, les bras croisés sur son torse.

-Bon rentre avec Nami dans la loge. Puisque tu es censé être son garde du corps, tu dois le suivre partout. Je vous attendrais là.

Puis il ouvrit la porte, pour laisser les deux jeunes hommes rentrer dans la pièce.

Invité

Makoto réaffirma d'un ton plus apaisé qu'il n'avait pas l'intention de s'en laisser conter par les gens du studio. Sigmund était encore dépassé par tout ce qu'il avait vu et entendu et secoua la tête.

" Vous faites votre travail, je suppose. "

Le manager lui donna des instructions pour la suite des évènements et cela permit à l'asgardien qui se sentait un peu perdu de reprendre pied. Il hocha de la tête pour acquiescer et entra avec Nami dans la loge. Elle n'était pas bien grande, et elle était remplie de costumes et d'accessoires. Un grand miroir encadré sur tout son pourtour d'ampoules trônait au milieu, et tout au bout de la pièce il y avait un balcon caché par un paravent.

Encore déphasé, Sigmund ne savait pas trop s'il devait donner ses premières impressions à Nami. Peut-être n'était-il pas bon de dire qu'il avait l'impression d'être entré dans une maison de fous. Il se tourna vers le jeune acteur pour lui demander s'il avait besoin d'aide pour quelque chose quand il perçut un bruit de chute du côté du balcon.

" Qui ... Qui est là ? Montrez-vous ! "

Sigmund en alerte avait montré de l'agressivité. Il avança avec détermination vers le paravent.Ses yeux s'agrandirent d'ébahissement quand il vit un homme juste habillé de pantalons sortir de derrière le paravent, les mains en l'air. Même s'il n'avait pas l'air dangereux, il faisait une tête bizarre. Il devait avoir peur. L'asgardien en avait vraiment assez et l'attrapa par le bras pour le jeter dehors.

" Attendez, je vais vous expliquer ... "

" Rien du tout. Vous n'avez rien à faire ici. "

" Ah, monsieur Tokiya. En fait je suis ... "

" Sur le point de sortir. Dehors ! "

Sigmund ferma la porte pour couper court aux protestations de l'hurluberlu et poussa un soupir avant de demander à Nami :

" C'est toujours comme ça un studio pour tourner des films ? "

Invité

-Oui. Mais y a des moments, cela peut être pire.

Il regarda autour de lui à la recherche de son costume pour la première scène, mais rien ne lui disait qu'il se trouvait là. Pas de maquilleuse, ni le styliste. Bah ils sont où ceux là ? Il chercha rapidement dans sa mémoire, la première scène qu'il était censé tourner. Ah oui, c'était sous une douche.

-Sigmund-san... Tu as l'air un peu... Dérouter... Je me trompe ?

Demanda-t-il en retirant sa veste pour la plier soigneusement et la poser sur un coin propre de la petite table se trouvant sous le miroir. Il se retourna pour faire face à son ami.

Invité

L'esprit de Sigmund a un moment de flottement quand il comprend que les choses pourraient être pire. Nami est en train de regarder tout autour de lui comme s'il cherchait quelqu'un, avant d'abandonner. Puis il commence à se préparer. Le guerrier du nord s'appuie le dos contre le mur opposé et croise les bras en attendant que l'acteur fasse ce qu'il a à faire.

" Je ne vais pas chercher à te mentir, je ne me sens pas très à l'aise ici. Les gens ont des comportements tellement inhabituels, je ne comprends pas ce qui se passe tout autour de moi. Mais parfois pour apprécier quelque chose à sa juste valeur, il faut savoir persévérer. "

Son regard s'attarde en direction du balcon. Il se demande s'il ne ferait pas mieux d'aller voir de plus près cette partie de la loge. Il n'aime pas l'idée que l'on puisse entrer ici comme dans un moulin, même s'il était bien sûr prêt à recevoir les visiteurs indésirables.

Invité

Nami retira ses vêtements pour vêtir un simple peignoir. Il se rappel ce qu'il devait faire dans la première scène. Il devait faire une scène dans un lit avec l'autre acteur et ensuite aller sous la douche, avant de se balader avec une simple chemise dans l'appartement et faire un petit déjeuner. Il finit par se tourne vers Sigmund.

-Je comprends. Tu sais, je pense que cela me fera pareil si je venais dans ton pays.

Il s'approcha du jeune homme en face de lui.

Invité

Tandis que Nami se déshabillait, Sigmund faisait de son mieux pour ignorer ce qu'il voyait. Il était assez surpris que l'acteur ne prenne l'un des nombreux accessoires qui se trouvaient dans la loge.

" Peut-être bien ... Mais je vais m'adapter. J'ai connu pire. "

Il adresse un sourire encourageant à Nami. Cela ne doit pas être facile de travailler pour des gens comme ceux-là. Puis comme il s'approche de lui, le guerrier du nord se redresse. Il va sans doute être le moment d'y aller.

" Tu dois jouer en peignoir ? Cela ne te gêne pas de n'avoir rien en dessous ? "

Invité

-Non, je ne vais pas jouer en peignoir, les minutes du film, je dois jouer nu. Et non pas vraiment, cela me gêne pas d'avoir rien en dessous. Au fait, je dois prendre une chemise longue.

Il commença à fouiller un peu dans les vêtements qui se trouve dans sa loge. Il réussit à trouver son bonheur et pose la chemise sur son bras pour regarder Sigmund. Il s'approcha du jeune homme et lui caressa tendrement le visage, toujours vêtu de sa robe de chambre en soie.

-Bon tu es prêt ? On va y retourner.

Puis il l'embrassa d'un simple baiser chaste pour lui donner un peu de courage.

Invité

Nami déclare avec le ton le plus naturel du monde qu'il va jouer nu. Le choc se lit sur le visage de Sigmund, mais l'acteur est déjà en train de chercher une chemise dans la collection de vêtements suspendus à des cintres. Les mots lui manquent, il ne sait pas quoi dire pour exprimer son désaccord. Il n'a pas envie que Nami se montre nu devant tous ces gens ! Quelle mauvaise surprise, l'asgardien pensait vraiment que ce genre de chose n'était que du trucage, un peu comme les illusions que certains guerriers sont capables de créer. Pourtant l'acteur a l'air de trouver cela si naturel qu'il lui est impossible sur le coup de répondre clairement.

" Mais pourquoi ? Je croyais ... "

C'est alors que quelqu'un frappe fort à la porte et s'annonce à voix haute. C'est une femme. Elle a l'air pressée, un peu comme tout le monde dans ce studio. Si Nami ne répond pas, ça va faire des histoires.

" Monsieur Tokya ? C'est pour le maquillage ! On doit s'occuper de votre cicatrice, et ça va prendre un peu de temps, alors autant commencer au plus vite. "

Invité

Nami avait sursauté quand on avait frappé à la porte. En entendant les mots de la femme, il porta instinctivement ses doigts à sa cicatrice avec une légère tristesse dans le regard. Puis il se ressaisit aussitôt et va ouvrir à la jeune femme avec un magnifique sourire encrer sur son visage.

-Oui, bien sûr, entrer, je vous attendait justement Madame.

Il la laissa entrer avant de s'installer dans le fauteuil pour qu'elle puisse cacher la cicatrice avec du maquillage. Il vit qu'elle observa Sigmund du coin de l'oeil.

-Ne vous en faites pas, Sigmund-san est mon garde du corps. Mon manager ne veut plus qu'il m'arrive de problème.

Prononça-t-il pour expliquer la présence du jeune homme.

Invité

Lorsque la maquilleuse entre, Sigmund ferme la bouche de dépit. Il n'arrivera pas à dire ce qu'il pense, et en fait il ne le doit pas. La seule chose qu'il est censée faire c'est aider Nami, et non l'empêcher de travailler. Il accueille cette femme qui arrive avec son charriot d'un air maussade. Celle-ci le regarde d'un air méfiant, mais ne se gêne pas pour s'installer et inviter Nami à prendre place dans sa chaise et à pencher la tête en arrière. Elle répond alors d'un ton sarcastique :

" Je sais. Monsieur est un garde du corps très efficace. Il paraît qu'il a jeté de votre loge le réalisateur comme un malpropre. "

" Quoi ? Mais ... Mais que faisait-il là ? "

" Il était sur le toit. Un coup de vent et il s'est retrouvé enfermé dehors, alors il a pris l'escalier de secours pour passer par le balcon d'une loge. On n'a pas idée de sauter sur les gens comme ça. "

Sigmund ne répond pas. Il ne sait plus où se mettre après avoir entendu tout cela. Il a maltraité le commanditaire de son ami ! Sans doute ferait-il mieux de se faire oublier désormais. Anxieux, il n'arrive plus à penser clairement. Il regarde cette cicatrice cachée par les pâtes colorées, le visage de Namidachi être modifié par les pinceaux de la maquilleuse. C'est lui sans être lui.

" Monsieur Tokiya ? On n'attend plus que vous ! " cria quelqu'un depuis le couloir.

" C'est bon, j'ai fini. "

La maquilleuse termina avec une laque qu'elle vaporisa sur son oeuvre éphémère pour la figer le temps d'une matinée.

Invité

Nami écoutait les paroles de la maquilleuse en même temps qu'elle couvrait sa cicatrice. Elle était longue, large et affreuse sur son cou délicat et pâle. Le jeune chanteur était très sensible à cette endroit et il n'aimait pas forcément que quelqu'un y touche. Habituellement, il préférait s'en occuper lui même, mais ils avaient pas le temps.

-Oh je vois. Je prendrais toutes les responsabilités pour les actes de mon garde du corps. J'irai m'excuser auprès du réalisateur en personne.

C'est alors qu'ils entendent quelqu'un appeler Nami. Puis la maquilleuse le libéra enfin. Il était temps. Il se leva de son fauteuil pour regarder devant lui.

-Adieu Nami. Bonjour Ayame.

Cette phrase est une sorte de depuis rituel pour lui. Ensuite il regarda son image dans le miroir, ne se reconnaissant pas, puis ferma les yeux pour s'intégrer dans son personnage avant de sortir de sa loge avec Sigmund. Il faut aussi dire que le personnage qu'il allait jouer s'appelle Ayame Futjisu, alias Aya pour les amis, qu'il peut être possessif, jaloux, agressif, bagarreur, froid, imprévisible, insolent, arrogant et il démarre au quart de tour à la moindre reflexion. Mais avec son amant, un américain du nom de Mike Kennedy, alias Miky pour les intimes, il peut être un véritable ange, une fée du logis et de la cuisine, toujours aux petits soins de son amant, tendre, gentil, amoureux, mais ça peut lui arriver d'avoir des sauts d'humeur. Il a une démarche féline, élégante et un peu agressive, même s'il ne porte qu'une robe de chambre en soie. Donc le jeune Nami avance au milieu de la foule et va vers le réalisateur, le regard vide mais froid, signifiant qu'il avait intégrer son personnage. Il attend le moindre caprice du réalisateur pour commencer à tourner.

Invité

Sigmund observe le manège de la maquilleuse d'un air morose. Il voit bien que l'opération ne plaît pas à Nami. Le choc passé, la colère commence sourdement à monter. L'acteur va devoir s'excuser auprès de cet énergumène de réalisateur. Cette histoire de coup de vent, l'asgardien n'y croit pas une seconde.

Nami dit quelque chose devant son miroir avant de foncer sans prendre le temps d'attendre Sigmund. Il doit être pressé de rattraper la faute de Sigmund auprès de ce pervers de Nicolas. Sigmund a à peine le temps d'attraper Fenrir par la peau du cou et le remettre dans le sac à dos : il lui avait laissé quartier libre pendant l'habillage, mais la récréation est finie. Le chiot a l'air tout aussi dépassé que lui. L'asgardien lui murmure :

" Je me demande ce qu'on fait ici tous les deux. Non, tous les trois. "

Alors qu'ils prennent les couloirs en sens inverse, Sigmund regarde les travailleurs du studio avec hostilité. Tous ces gens ne font que profiter de la gentillesse de Nami. Il lance même un regard douloureux à Makoto. Est-il complice de cette exploitation ? Il commence à détester cet endroit. Il bout d'envie de détruire ce taudis et d'en sortir Nami pour partir loin avec lui. Ils arrivent au plateau de tournage. Le réalisateur est là, ce grand maigre avec son regard blasé. Sa voix est désagréablement traînante.

" Ah enfin ... Bon, on va commencer tout de suite par la scène de la douche, je vous sens dans votre rôle, Namidachi. "

Il n'a pas mentionné l'incident de la loge. C'est tout juste si le réalisateur remarque la présence de Sigmund. A vrai dire, il a l'air d'être sur une autre planète. Et Sigmund a la drôle d'impression que tout le monde dans le studio tourne autour de lui en répondant à ses ordres sans discuter.

Invité

-Oui monsieur, il le fait bien. Je voulais m'excuser aussi pour le comportement de mon garde du corps. Je prendrais toutes les responsabilités pour ses actes. Et je suis ravi de travailler avec vous.

Sans attendre la réponse du réalisateur, Nami monte sur scène et part dans la salle de bain, il pose la chemise bien plier sur un meuble, puisque Ayame est aussi censé être un maniaque du rangement et de la propreté. Il retire sa robe de chambre et entre dans la cabine de douche sans rien dire. Il allume l'eau et attend le go du réalisateur. Mais pour bien commencer, il fait semblant de se laver. Makoto avait bien vu le regard de Sigmund. Doucement mais sûrement, il entraîne le jeune homme à l'écart dans une salle surélever où ils pouvaient voir toute la scène en contre plongé grâce à une immense baie vitrée. Dans la salle, y a des fauteuils, canapé, table basse et même un bar.

-Cette salle est insonorisée.

Dit il avant d'engager une quelconque discutions.

-Je sais ce que tu ressens... Mais si cela peut te soulager un peu, parle moi. Je t'ecouterai et je répondrais à tes questions ou je t'expliquerai certaines choses d'ici. Vas y. Lance toi.

Prononce-t il en appuyant une épaule contre une grande baie vitrée où il pouvait observer son protéger avec les bras croisés sur son torse.

Invité

Le réalisateur regarde Nami de ses yeux un peu dans le vague, comme s'il ne comprenait pas ce qu'il racontait. Puis il reconnaît Sigmund, et s'adresse à Nami comme s'il voulait vite évacuer ce problème qui était le cadet de ses préoccupations.

" Ouais moi aussi je suis ravi. Ecoute, on n'est pas dans un clip pour la télé, d'accord ? Tu essayes de me faire autre chose. Heu ... lâche-toi et on verra. "

Sigmund a difficilement avalé sa salive. Les excuses ont pratiquement été ignorées. L'assistant du réalisateur arrive à côté de lui et lui murmure d'un ton oppressé qu'il n'a pas envie de voir le chien courir partout sur le plateau. L'asgardien lui lance un regard assassin mais ne dit rien. Il est de très mauvaise humeur alors que Makoto essaye de le tirer à l'écart. Ce n'est qu'à contre-coeur qu'il laisse Nami au milieu des machines, spots de lumière, perches des preneurs de son. Il n'a pas trop envie de parler avec Makoto. Le manager va essayer de le faire changer d'avis, mais l'asgardien est têtu, il n'en a pas envie. Comme celui-ci le pousse à parler, le guerrier du nord laisse échapper d'un ton sec :

" Insonorisé ? Vous me croyez incapable de me tenir ? "

Fenrir qui avait commencé à explorer la pièce en remuant la queue, heureux d'être à nouveau libre de ses mouvements, lance un regard interrogateur aux deux hommes. Puis il se désintéresse de ces histoires d'humain et renifle un reste de sandwich laissé sur la table. La gorge nouée par la colère, Sigmund croise les bras et laisse échapper un pfff en regardant la scène qui se déroule de l'autre côté de la vitre. Nami a été interrompu par le réalisateur, ils sont en train de discuter. Frustré de ne pas entendre un mot, Sigmund finit par demander.

" De quoi ils parlent ? Qu'est-ce qu'il va lui demander de faire encore ? "

» Le Chevalier Solitaire est manipulé. [PV Salina et Namidachi]